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Résumé :
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A l’automne 2005, la France a connu la pire vague « d’émeutes urbaines » de son histoire contemporaine ; un an après, les tensions ne paraissent pas être vraiment retombées. L’auteur, spécialiste de ces questions d’incivilités et d’insécurité, pose un regard de sociologue sur ce phénomène. Qu’est-ce qui caractérise ces violences urbaines, qui les distingue des autres manifestations de violence sociale ? quels sont les facteurs qui peuvent les déclencher et les attiser ?(à cet égard, est, par exemple, étudiée la contagion « par la proximité et les médias ») ? comment les rapports entre certaines populations et la police aboutissent-ils à des explosions ? quels sont les profils des « émeutiers » et quelles motivations les animent (le goût de la violence, le « frisson » du danger...) ? Les 3 derniers chapitres s’interrogent sur ce qu’il faudrait changer pour remédier à la situation : « changer un système de police » (dont l’efficacité semble discutable) ? changer les dispositifs de prévention (eux aussi peu ou pas efficaces) ? Les solutions ne peuvent être que pragmatiques et doivent toujours s’inspirer des précédents afin, au minimum, de ne pas rééditer les mêmes erreurs et maladresses. En tout cas, ces émeutes doivent être prises au sérieux : elles sont le signe de graves dysfonctionnements de nos sociétés. Les ignorer et ne pas en tirer les conséquences qui s’imposent traduisent une cécité coupable et/ou un manque de courage non moins coupable.
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