Résumé :
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Les concentrations de population induites par la révolution industrielle posent très tôt la question du logement ouvrier. Face aux conditions de vie déplorables de familles entières, entassées dans des taudis, au bord du gouffre de la misère et sous la menace des épidémies, des voix s'élèvent. La dernière décennie du XIXe siècle consacre l'essor de ce qu'on appelle désormais les habitations à bon marché, qui sont aussi les premiers logements sociaux, suivant le principe que tout travailleur a droit à un logement décent et sain, gage de son bien-être et de son insertion sociale. Les initiatives se multiplient, prenant la forme de sociétés anonymes ou coopératives ; un bouillonnement d'idées et d'expériences qui se sont concrétisées par des constructions variées, de la maisonnette individuelle à l'immeuble collectif.
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