Résumé :
|
Réchauffement climatique, énergies renouvelables, commerce équitable, économie sociale et solidaire, mobilité partagée : les débats politiques, économiques et sociaux actuels mobilisent couramment le répertoire du « développement durable ». La sociologie urbaine éprouve pourtant quelques difficultés à s'emparer de cet objet. Plutôt que de voir dans le flou qui l'entoure une contrainte indépassable, l'auteur en fait le point de départ de son questionnement, qui mobilise l'outillage des transactions sociales pour interroger quatre couples de tension : entre global et local, court et long terme, principes et applications, ville et environnement. La « ville durable » est ainsi abordée comme un problème pour l'action et non comme une solution allant de soi, afin d'explorer ses modes concrets de mise en oeuvre.
|